Story of the month
Au Pays des Merveilles Parisiennes
Photos : American Supply
L’équipe d’American Supply Paris, vous souhaite de belles fêtes de fin d’année !
Photos : American Supply
L’équipe d’American Supply Paris, vous souhaite de belles fêtes de fin d’année !
Photos: American Supply
Happy Holidays from the team at American Supply, Paris!
‘We have demonstrated with our precise casting method that this decades-old perceived limitation on using large amounts of coarse rubber particles in concrete can now be overcome. The technique involves using newly designed casting moulds to compress the coarse rubber aggregate in fresh concrete that enhances the building material’s performance.’
Lead author and PhD researcher, Mohammad Momeen Ul Islam.
‘Nous avons fait la démonstration, grâce à notre méthode de moulage précise, qu’il est désormais possible de passer outre cette ancienne limitation du nombre de particules de caoutchouc dans le béton. La technique consiste à utiliser des moules de coulée au design spécifique, pour compresser de gros granulats de caoutchouc dans le béton frais, ce qui améliore les performances du matériau de construction’
Auteur principal et chercheur en PhD, Mohammad Momeen Ul Islam.
Coup d’œil sur les utilisations innovantes des matériaux à la Biennale de Venise, de retour après trois ans d’interruption, et mise en lumière de nos favoris dans les diaporamas ci-dessus !
We look at innovative uses of materials at the Biennale di Venezia, which returns after a long pandemic wait of three years, and highlight some of our favourites!
AD : *rires* Je ris parce que lorsque je choisis des matériaux dans votre showroom, je choisis beaucoup de matériaux différents, et j’achète beaucoup de choses en petites quantités, alors que j’imagine que les créateurs de mode choisissent une chose et en achètent de grandes quantités ! J’utilise de très petits morceaux de chaque matériau dans les œuvres comme éléments, et le reste constitue mon stock d’atelier.
AS : Tu seras surpris d’apprendre que nous travaillons avec beaucoup de brodeurs qui prennent aussi plein de matériaux différents en quantités réduites dont ils utilisent de petits morceaux pour réaliser des pétales de fleurs, ou autres petits détails dans d’exquises broderies. En comparaison, tu utilises bien plus de matière !
AD : Je suis toujours impressionné par l’équipe au showroom et par sa capacité à voir et suggérer des choses. Votre showroom est tellement psychédélique et source d’émotions que, si j’y étais tous les jours, je devrais rentrer chez moi le soir et me mettre dans une pièce blanche entièrement vide pour une désintox sensorielle !
Ça a été difficile pour moi ces derniers temps parce que je vis dans un studio de la Cité. Je suis ordonné à la maison, le reste se passe dans le studio. Je viens d’une famille d’ingénieurs et de scientifiques, donc ils ont un esprit très structuré. J’ai étudié la philosophie avant les arts, j’ai donc une tendance à tout structurer, mais j’ai aussi un côté psychotique – j’aime naviguer dans la weirdosphère – et ce qui est génial avec l’art, c’est qu’il vous donne les paramètres pour aller loin dans ce paradigme. C’est facile à faire quand le studio est séparé de la maison, lorsque vous rentrez chez vous, vous pouvez réfléchir à ce que vous avez fait, cuisiner, etc. Cette distance est importante pour moi. J’ai eu la Covid à Noël, et j’ai dû m’isoler ici pendant dix jours qui se sont transformés en trois semaines et demie, atteint de vertiges. Mes perceptions étaient perturbées.
AS : As-tu pu travailler à l’atelier pendant cette période ?
AD : Comme tu peux le voir, une grande partie du travail est assez intense : rien n’a de forme claire, les matériaux sont variés, les couleurs sont vives, etc. J’utilise aussi beaucoup de colle chaude et je ne voulais rien utiliser qui puisse affecter ma respiration. Pendant cette période, j’ai fini par peindre davantage et dessiner. Le travail pendant la Covid a surtout été une phase préparatoire des idées pour l’exposition qui va avoir lieu à Amsterdam. Dans l’atelier, je m’autorise à être désordonné et chaotique, donc je me suis retrouvé assis à mon bureau, dos à mes œuvres !
Œuvres sculpturales incorporant des matériaux American Supply
Photos : Anders Dickson
AD : J’ai tendance à les exposer ensemble pour que l’on n’ait pas l’impression de voir toujours la même chose dans la même pièce. Je pense que pour l’exposition à venir, il y aura une plus petite pièce qui sera le royaume de la peinture, et que les sculptures seront ensemble. Je m’intéresse actuellement à la manière d’intégrer le monde graphique, le plan pictural, dans les objets. Ainsi, il n’y aurait pas de coupure nette entre la représentation et les objets physiques.
AS : Il y a aussi beaucoup de peinture dans les sculptures…
AD : Je pense que l’art sculptural et l’art de l’installation, commencent par des dessins, des aquarelles, des éléments linéaires et des dégradés de couleurs. J’aime recouvrir les matériaux de peinture. J’ai envisagé d’utiliser des socles pour la prochaine exposition, comme je l’ai fait pour l’exposition chez Balice Hertling, et à présent je suis intrigué à l’idée – en raison de leur échelle – de présenter les sculptures sur différentes vestes et manteaux. De cette façon, elles ne dépendent pas trop des peintures dans l’espace. C’est juste une idée pour le moment…
AS : C’est intéressant parce que tu as fabriqué ces objets dans un espace à la fois personnel et professionnel. Donc, ils fusionnent la vie de studio et la vie réelle, surtout si tu leur tournais le dos pendant leur fabrication !
AD : *rires* Oui ! Cela m’intrigue ; je vais prendre beaucoup de vestes avec moi dans ma valise et jouer avec elles dans l’espace.
AD : Absolument. Je suis vraiment dans la compréhension du monde par la philosophie du processus, l’ontologie du devenir aussi – je pars d’une impulsion pour faire quelque chose et ensuite j’essaie d’exercer une force sur les matériaux pour qu’ils se conforment à l’idée, ce qui aboutit généralement à une impasse, et ne répond pas à mes attentes. Dans ces moments-là généralement, il y a une phase de destruction où je brise les choses en morceaux ou les couvre de couleurs.
Dans “Zen and the Art of Motorcycle Maintenance”, il y a un grand moment où l’auteur parle de l’idée de ” gumption ” – imaginez que vous essayez d’enlever un boulon : vous essayez tellement fort que vous finissez par l’arracher, donc maintenant, non seulement vous devez enlever le boulon, mais vous devez aussi couper le panneau sur lequel il est monté, ce qui demande encore plus de travail parce que vous êtes si proche du problème que vous ne pouvez pas le voir d’une perspective plus large. À ce moment-là, on s’éloigne pendant dix minutes et on se rend compte qu’il suffit d’un coup sec pour que le boulon se détache plus facilement.
Mais je me rends compte que ce moment est important pour moi aussi, parce qu’après ce moment de rupture, les matériaux ne sont plus soumis à mes attentes quant à ce que je veux qu’ils soient, et à ce moment-là, je peux travailler avec eux et voir les qualités que j’ai d’abord vues en eux. La façon dont je travaille avec les matériaux est comme un système de runes, je les rassemble à partir de différentes sources – American Supply, la rue et d’autres fournisseurs – puis j’en sélectionne trois ou quatre et je détermine comment je vais travailler avec eux. Il y a beaucoup d’inconscient à l’œuvre.
AS : Est-ce que la composition des matériaux t’intéresse ? Au showroom, nous mettons l’accent sur les matériaux durables, les solutions éco-innovantes, et nous échangeons beaucoup au sujet de la composition des matériaux. Nous encourageons nos clients à travailler avec des matériaux plus adaptés à leur usage. Par exemple, les pièces en plastique thermo-moulé dans les avions sont la solution la plus durable pour cet usage. Elles sont légères – ce qui signifie une plus faible consommation de carburant – et résistantes, ce qui leur confère une longue durée de vie dans un environnement avec beaucoup de passage. La manière dont tu utilises avec parcimonie les matières plastiques dans tes œuvres sculpturales souligne leur caractère précieux. On peut y voir une sorte d’implication écologique.
AD : J’aime la transparence et les aspects psychédéliques hallucinogènes de beaucoup de vos matériaux, et je travaille avec eux comme avec le papier mâché et le bois, mais d’un point de vue écologique, même la peinture acrylique est problématique… C’est facile de critiquer le plastique, mais auparavant on utilisait de l’ivoire pour fabriquer les touches de piano, beaucoup d’innovations ont été rendues possibles grâce au plastique.
J’apporte une touche personnelle à tout ce que je fais, rien n’est sous-traité, j’aime m’en occuper et avoir une relation personnelle avec le matériau. Beaucoup de ces matériaux proviennent d’endroits comme votre showroom – ce qui les rend plus nobles car ils sont plus coûteux que d’autres – mais pour ce qui est du DIY il y a quelque chose dans l’assemblage et le bricolage, et beaucoup d’œuvres sont aussi issues de l’upcycling. La création artistique est transformatrice et alchimique, mais j’aime l’idée de coller et d’utiliser des matériaux qui ont leur propre histoire ou leur ADN pour créer de nouveaux objets.
AD : C’est difficile parce que je choisis des objets chez American Supply qui sont si forts et si séduisants que je dois les intégrer dans mon langage. Beaucoup de ces objets sont des objets frénétiques très chargés, qui sont bruyants, donc j’aime l’idée que certaines choses dans l’espace soient plus grandes et plus silencieuses. En pensant au saut statique d’un objet à l’autre, cette pièce dépend de la beauté de ce Reflective Prisme jaune intense. J’ai envie de superposer des aquarelles derrière pour voir l’effet optique particulier de cette matière.
J’ai également intégré le Tinted Fluo rose dans cette œuvre, avec une couche de Reflective Prisme rose par-dessus, ce qui crée presque un trou de ver, avec la distance qui les sépare.
AS : C’est presque comme un bassin de réflexion ! C’est très beau.
AD : Ou un nombril !
AD : C’est ce dont je parlais tout à l’heure, je pense qu’il est très facile d’être séduit par vos matériaux et de vouloir les montrer dans leur forme brute. C’est normal par moments, on peut faire une sculpture seulement avec du plâtre ou du bronze, mais ces matériaux sont très séduisants en eux-mêmes. Je pense qu’ils sont nobles, qu’ils ont une forte valeur, mais ils ne doivent pas être mis sur un piédestal. Ils doivent se frayer un chemin dans l’univers matériel des œuvres, et ne pas simplement prendre le dessus. Dans le passé, j’ai coulé des objets en bronze ou utilisé des argiles époxy coûteuses, mais cette juxtaposition entre dépense et valeur dans les œuvres est parfois problématique. Parfois, la valeur des choses les rend plus difficiles à travailler. Lors de la récente conférence d’Elena Filipovic sur le travail de David Hammons à la Bourse de Commerce, elle a parlé d’une restriction qu’il s’est imposé dans les années 90, à savoir de fixer son budget matériel à 6$ par sculpture ! Au même moment, ses amis travaillaient avec des papiers et des matériaux exotiques, et cette idée me séduit, à savoir qu’il n’est pas nécessaire d’investir exclusivement dans des matériaux coûteux. C’est valable en tant que pratique, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse.
AS : Bien sûr, et on ne serait pas ici si nous n’étions pas séduits par les matériaux ! Les matériaux sont séduisants et ils ont une charge, un pouvoir et une agence
Œuvres sculpturales incorporant des matériaux American Supply
Photos : Anders Dickson
L’exposition d’Anders Dickson à Amsterdam débute le 23 avril, au centre d’art PAKT :
P/////AKT
Zeeburgerpad 53
1019 AB Amsterdam
Photos : American Supply et d’Anders Dickson, sauf indication contraire.
AD: *laughs* I’m laughing because when I pick things from your showroom, I select many different materials, and buy small quantities, whereas I imagine that fashion designers pick one material and buy large swathes of it! I use very small pieces of each material in the works as elements, and the rest makes up my studio stock.
AS: You might be surprised to hear that we work with many embroiders who also take lots of different materials in smaller quantities and use small pieces to make flower petals or details in exquisite embroidery applications. Compared to them, you’re using them in much larger pieces!
AD: I’m always impressed by the team there and their ability to see and suggest things. Your showroom is so psychedelic and full of impressions, that if I was there every day I would have to go home to an empty white room, to sensory detox every night!
That has been hard for me recently because I’m living in the studio at Cité. I’m clean and ordered at home, and the rest happens in the studio. I come from a family of engineers and scientists, so they are very structured in their thoughts. I studied philosophy before the arts, so I have a tendency towards structuring, but, also, an affinity towards being psychotic – or navigating the weirdosphere – and the great thing about art is that it gives you the parameters to go far out within this paradigm. It is easy to do this when the studio is separated from the homeworld, when you get back home you can reflect on what you made, cook etc. That distance is important to me. Over Christmas I had Covid, and I had to isolate myself here for ten days, which evolved into three and a half weeks, hitting me hard with vertigo. My perception was disturbed.
AS: Were you able to work in the studio during that time?
AD: As you can see, a lot of the work is rather intense: nothing has clear form, the materials are varied, the colours are bright etc. And I also use a lot of hot glue and didn’t want to use anything that could potentially affect my breathing. In that period, I ended up painting more and making drawings. The Covid work was more of a preparatory phase for the ideas for the show that is coming up in Amsterdam. In the studio I allow myself to be messy and chaotic, so I found myself sitting at my desk with my back to the work!
Sculptural works incorporating American Supply materials
Images courtesy of Anders Dickson
AD: I tend to show them together so that it doesn’t always feel like the same things are in the same room. I think for this upcoming show there will be a smaller room that is a painting realm, and the sculptures will live together. I am interested right now in how to embed the graphic world, the pictorial plane, into the objects too. So that there is not such a clean-cut between representation and physical objects.
AS: There is also a lot of painting in the sculptures too…
AD: I think the beginning of the sculptural practice, and installation practice, comes from drawings, watercolours, linear elements and colour gradients. I like to cover the materials with paint. I was considering using plinths in the upcoming show, like a did in the show at Balice Hertling, and right now I’m intrigued by the idea of – because of their scale – using different jackets and coats to present the sculptures on. So that they don’t rely too much on the paintings in the space. This is just an idea for the moment…
AS: It’s also interesting because you made these things in a space that is both domestic and workspace. So, they merge studio-life and real-life, especially if you turned your backs on them while they were being made!
AD: *laughs* Yes! I’m intrigued by it; I will take a lot of jackets with me in my suitcase and play around with them in the space.
AD: Absolutely. I’m really into the process philosophy understanding of the world, object-oriented ontology as well – I start with an impulse to make something and then try to exert a force on the materials to make them comply with the idea, and it usually reaches an impasse, where it’s not reaching my expectations. At that moment, there’s usually a destructive moment where I start breaking things apart or covering them with colour.
In ‘Zen and the Art of Motorcycle Maintenance’ there’s this great moment where the author talks about the idea of ‘gumption’ – imagine you are trying to remove a bolt: you try so hard that you end up stripping it, so now, not only do you have to remove the bolt, you also have to cut the panel it’s mounted on which creates even more work because you’re so close to the problem that you can’t see it from a greater perspective. At that moment you step away for ten minutes and realise you can jimmy it and it comes off smoother, with ease.
With my practice, I’m often so tied to it that when a problem arrives, I end up just breaking something, but I realise that that moment is important to me too because after that breaking moment the materials are not subservient to my expectations of what I want them to be, and at that point, I can work together with them and see the qualities that I first saw in them. The way I work with materials is like a rune system, I pull them together from different sources – yourselves, the street, and other suppliers – and then I select three or four and work out how I will work with them. There’s a lot of unconscious at work.
AS: Does the composition of the material concern you? We are focussed on sustainability, and eco-innovative solutions, and have a lot of conversations about material composition in the showroom. We encourage people to work with materials that are more suited to their application. For example, thermo-moulded plastic parts in aeroplanes are the most sustainable material solution for the job. They are lightweight – meaning the craft uses less fuel to fly – and hard-wearing, therefore long life, in a high traffic environment. The way that you use plastic materials sparingly in your sculptural works, emphasises their preciousness. There is an ecological implication there somehow.
AD: I love the transparencies and psychedelic hallucinogenic aspects of a lot of the materials you have, and I work with them alongside paper-mâché, and wood, but ecologically, even acrylic paint is problematic… It’s easy to hate plastics but Ivory used to be used to make piano keys, and so many innovations were made thanks to plastics.
Everything is made with a personal touch and there is no outsourcing, I appreciate a personal charge and a personal relationship with the material. A lot of these materials are found or sourced from places like yourselves – which makes them nobler as they are more costly than some others – but as a DIY practice there is something about assemblage and bricolage, and a lot of the works speak to the idea of upcycling. Art making is transformative and alchemical, but I like the idea of collaging and using materials that have their histories or DNA into new objects.
AD: It is difficult too because I choose things from American Supply that are so strong and seductive, that I have to embed them into my language. A lot of these objects are highly charged frenetic objects, which are loud, so I like the idea that some things in the space are larger and quieter. Thinking about the static jumping from one object to another, this piece is reliant on how beautiful this strong yellow Reflective Prisme is. I’m interested in layering watercolours behind it too to see the special optical effect of the material.
I also integrated this pink Tinted Fluo into this work here, with a layer of pink Reflective Prisme on top, which creates a wormhole almost, with the distance between them.
AS: It’s almost like a gazing pool! That’s very beautiful.
AD: Or a belly button!
AD: This is what I was referring to earlier, I think it’s very easy to be seduced by your materials and want to show them in their raw form. This is ok in moments, you can make a sculpture out of just plaster, or bronze, but these materials themselves are very seductive. I feel they are noble, they have a strong value, but they shouldn’t be put on a pedestal. They must work their way into the material universe of the works, and not just take precedence. In the past, I have cast things in bronze or used expensive epoxy clays, but this juxtaposition between expense and value in the works is sometimes problematic. Sometimes the value of things makes them harder to work with. At Elena Filipovic’s recent conference on David Hammons’ work at Bourse de Commerce, she talked about a restriction he imposed on himself in the ‘90s to fix his material budget to 6$ per sculpture! This was at the same moment that his friends were working with exotic papers and materials, and it appeals to me this idea, that you don’t have to invest exclusively in expensive materials. It is valid as a practice, but that’s not my intrigue.
AS: Of course, and we wouldn’t be sitting here together if we weren’t seduced by materials! Materials are seductive and they do have charge, power and agency.
Sculptural works incorporating American Supply materials
Images courtesy of Anders Dickson
Anders Dickson’s show in Amsterdam opens on April 23rd, at PAKT art centre
P/////AKT
Zeeburgerpad 53
1019 AB Amsterdam
All images are courtesy of American Supply & Anders Dickson unless otherwise stated.